la fumade

mercredi 19 avril 2017

Lettre ouverte à Fabien NAMIAS "Ras le bol 40 après de n'avoir qu'un son de cloche".



Madame Marie Agnès PORTAL
4 bis Avenue GAMBETTA
82000 MONTAUBAN
                                                               A l’attention de Monsieur Fabien NAMIAS Directeur Général
                                                               Et de Madame Nathalie ANDRE Directrice des programmes
                                                               26 bis rue FRANCOIS 1er
                                                               75008 PARIS

Objet : à propos de l’émission de « HANDELATTE raconte, l’Affaire PORTAL »

Madame, Monsieur,

Je viens de découvrir avec un immense regret la rediffusion par votre radio Europe 1 de HANDELATTE raconte Les PORTAL, le siège de la Fumade, le 13 avril 2017, de 13h05 à 13h30, replay d’une précédente émission diffusée le 14 octobre 2016 à 11h35 qui n’avait pas non plus été portée à ma connaissance.
Je suis particulièrement choquée que Monsieur Christophe HANDELATTE se soit permis de reprendre cette histoire familiale sans m’en tenir informée, puisque je suis la dernière survivante et la première concernée. Je m’insurge qu’il puisse utiliser une seule source pour mener sa propre enquête et dont il fait la publicité à la fin de sa longue narration de près de 35 mn, à savoir le livre de Monsieur Emmanuel DEUN pour lequel j’ai demandé un retrait de sa publication auprès du procureur avec dommages et intérêts. En effet, Monsieur DEUN s’est permis d’utiliser des documents personnels qu’il m’avait promis de ne pas publier ainsi que bien d’autres qu’il s’est autorisé à interpréter de manière équivoque. J’ai du reste fait un blog qui reprend page par page les erreurs, anomalies, commentaires déplacés et adaptations que l’on retrouve dans son ouvrage et qui avaient besoin d’éclaircissements- voir L’affaire Portal, par Marie Agnès Portal : affaireportal.blogspot.fr/ ?m=1.
Où est passée la charte d’éthique professionnelle des journalistes ?
Pour pouvoir juger d’une affaire n’est-il pas nécessaire d’utiliser plusieurs sources ?
Je ne vous dis pas non plus combien j’ai été choquée par les propos qu’il a tenus sur ma famille et sur moi-même : « famille de tête de mule…bourrique…de fous…pour finalement ajouter, à vous d’en juger! »
Monsieur HANDELATTE est peut-être un bon narrateur qui se fait plaisir, en évoluant dans les hautes sphères parisiennes de la presse, mais il n’a pas le droit de se moquer des petites gens dont je fais partie.  
J’attends donc des excuses et un droit de réponse de façon à remettre la vérité en bonne place.
Dans l’attente d’une réponse de votre part ou au pire de vos services, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes sincères salutations.

MONTAUBAN le 17 avril 2017

mardi 30 août 2016

Demande de Droit de réponse à RTL de Marie-Agnes Portal

Samedi 27 à 14 heures, vous avez eu le culot, en effet Jacques Pradel c’est permis de rediffuser l’émission du Mois de Février 2016, malgré mes appels téléphoniques de février 2016, il à refusé de me prendre à l’antenne donant la parole à Mr Emanuel Deun sur l’affaire Portal dont il à pris mes écrits personnel de l’époque pour argumenter son livre contre ma volonté.
Veuillez trouver en suivant le lien ci-dessous les réponses au livre de Mr Deun sur l'étrange affaire Portal :http://affaireportal.blogspot.fr/J’aimerais qu’un démenti soit apporté aux auditeurs de Jacques Pradel car j'ai droit à un droit de réponse.
Mr Deun à porter tort à l’affaire Portal, merci d’apporter au plus vite une rectification auprès de vos auditeurs.
Merci par avance de votre compréhension et vous pris d'agréer mes cordiales salutations.

samedi 27 août 2016

Huitième épisode, la saga de l’été 2016

Lettre ouverte de Marie Agnès PORTAL à « l’étrange » Monsieur DEUN de Nice


Voilà Monsieur Deun , j’ai évoqué et rectifié certains des passages de votre livre qui aurait dû être notre livre, mais parce que vous n’aviez pas compris mes attentes et que vous vous êtes laissé embarquer dans une aventure qui n’était pas la vôtre, vous êtes passé à côté de certains fondamentaux. Vous avez cru écrire « la vérité » sur cette affaire qui, de par vos sources, ne pouvait pas être vue du meilleur angle. Vous vous êtes contredit bien souvent. Pire, vous avez mal agit à mon égard en m’écrivant que vous repartiez à zéro et vous n’avez rien apporté de plus que ce que l’on savait déjà sur l’essentiel. En y rajoutant les ragots, quelques témoignages, les passages des archives du gendarme et mes mémoires contre mon gré, vous avez cru faire du sensationnel. Le résultat est désastreux. Vous avez réveillé en moi toutes les injustices auxquelles nous avons eu droit à l’époque.
Et maintenant Monsieur Deun dans votre soit disant enquête, pourquoi ne pas avoir trouvé une explication au fait que l’assaut ait été donné en pleine nuit en hiver alors que la loi, article 59 du code de procédure pénal, stipule qu’il y a un horaire pour pénétrer chez les gens, à savoir entre 6h du matin et 21 h le soir. Curieusement il n’y avait plus un seul journaliste cette nuit là pour rapporter l’évènement. Aucun témoin. Vous ne trouvez pas ça curieux. Nous étions en temps de paix, fallait-il utiliser ce coup de force pour mettre un terme à cette situation. Certes vous en parlez dans les pages 72 à 75 pour conclure par «  Il fallait en finir coûte que coûte » et rajouter page 83 un article de presse dont vous donnez pour une fois la source mais qui n’apporte pas grand-chose de plus. Pas d’éclaircissement supplémentaire, désolant!
Avouez que le chapitre qui suit sur notre incarcération avec tout mon vécu extrait de mes mémoires à l’hôpital vous a bien servi. Et vous m’aviez écrit que vous n’avez pas exploité mon manuscrit ! Quelle honte, mensonge ! Où est-il le sérieux et la bienveillance dont vous parliez dans votre courrier?
Ce n’est guère mieux concernant l’inhumation de mon frère page 81 puis 117. Pourquoi l’enterrer à Saint Nauphary alors que le caveau familial est à Montauban ? Pourquoi les autorités ont-ils fait ce choix alors que son corps se trouve à la morgue de l’hôpital juste à côté de ce même cimetière urbain ? D’après vous, aujourd’hui, il ne resterait plus rien à Saint-Nauphary. Pour quelles raisons, est-ce seulement une histoire de pelleteuses ? Pourquoi ne m’a-t-on pas mise au courant ? Pourquoi ne pas avoir interrogé le Maire de Saint Nauphary à ce sujet lors de votre passage ?
Quant à Monsieur Rivière, deux choses me viennent à l’esprit. La première, vous écrivez dans votre ouvrage « nous avons rencontré » en bas de la page 117, c’est qui « nous », pas moi ! Qui faut-il supposer : « le notable » qui a racheté La Fumade abandonnée depuis trente ans, certainement une affaire! La deuxième question serait de savoir combien de récoltes a-t-il fallu à Monsieur Rivière pour rembourser son achat des terres laissées en friche durant cinq ans et qui ont sûrement rapportées de bons quintaux de blé, de maïs, de tournesol et de colza, même si je sais que parfois les intempéries peuvent en réduire quelques bénéfices ? Il est regrettable qu’il ne nous ait jamais proposé d’y rester ce qui aurait évité bien des désastres à l’époque, comme il le laisse entendre page 118. Où sont ses bonnes propositions sorties du chapeau quarante ans après : courrier jamais reçu, proposition par avocat, huissier, gendarme non, pas même ! De la provocation plutôt pour se débarrasser de nous plus vite avec la complicité de tierces personnes à l’époque des faits.
En outre, au moment de la saisie immobilière et de la vente, pourquoi n’a-t-on pas préservé les droits de mon frère puisqu’il était mineur ? Passé sous silence là aussi.
N’oubliez pas également toutes les pressions morales exercées contre nous pour nous déstabiliser et entraîner notre internement et dont il a fallu se remettre.
Ainsi, Monsieur Deun, c’est vous qui êtes resté « entre deux mondes » suite à un décès qui vous a vous-même profondément marqué et les Paris-Match de votre enfance sur fond des années 70. Comment avez-vous eu le courage de sortir cet ouvrage sans mon accord et de venir le dédicacer à Montauban en me faisant cet affront et en me ridiculisant ?
Quelques pages pour mémoire concernant mes écrits repris par vos soins sans mon autorisation pages 39-40-41, 45, 78-79-80, 84-85-86-87, 89-90, 94, 111-112, 115.
Au final, les vrais responsables sont restés dans l’ombre comme toujours. Vous n’avez pas su mettre le doigt sur la gravité de certains des faits évoqués. La mort éminente de mon père servait les intérêts de nos adversaires. Quant à moi, je ne me sens pas du tout persécutée comme vous l’avez fait écrire. Votre ouvrage tel qu’il est n’a pas fait « œuvre utile » puisqu’il n’apporte rien et remue la boue. Vous me portez plus tord par vos réflexions et donnez une image bien négative de ma famille. Au rang de victimes, nous le savions déjà !
Pour me répétez une dernière fois, vous êtes un malhonnête, et je suis « victime », oui de vous, par mes écrits appropriés.



mercredi 17 août 2016

Septième épisode, la saga de l’été 2016 !

Lettre ouverte de Marie Agnès PORTAL à « l’étrange » Monsieur DEUN de Nice

Monsieur Deun dans sa bienveillance du moment m’avait écrit que pas une ligne ne constituerait une quelconque atteinte à la mémoire d’un membre de ma famille et qu’il s’agissait d’un travail « d’enquête » pour reprendre ses termes «  sur la base de sources d’informations publiques ».
Tout d’abord qui est-il pour mener son « enquête »: détective,  justicier ? Non, juste un analyste semble-t-il ! Alors quel intérêt ? Plus vraisemblablement, satisfaire sa curiosité, faire parler de lui, se mettre en lumière, après avoir été lui-même dans l’ombre durant des années. Son travail sert-il à une quelconque étude psychanalytique ? J’en doute, trop peu d’expériences puisqu’il débute. Comment peut-il écrire sur le comportement de personnes qui sont décédées, qu’il n’a jamais vues et dont les descriptions sont faites par des journalistes qui ne les ont rencontrées que quelques minutes, ou par des commentaires d’un gendarme qui rend des comptes à ses supérieurs au moment des évènements les plus délicats, à moins que ce ne soit juste sur quelques extraits de documents télévisuels dont nous avons vu, et lui-même le constate, que les conditions sont tout aussi particulières.
Nous remarquons que les sources d’informations « publiques » ne le sont que dans son vocabulaire à lui. Il s’est approprié mes informations, mes souvenirs et mon vécu de l’époque pour rédiger certains passages de son livre, ce qui n’est pas normal, et qui est à mon détriment.
Prenons l’exemple page 105 de sa manière de voir les gens et en particulier de moi et de sa bienveillance à mon égard. Jugez donc le passage : « les murs décrépis et recouverts de dessins naïfs de Marie-Agnès…comme si les stigmates de la folie se mêlaient à ceux de la misère ». N’importe quoi, c’étaient des portraits des chanteuses en vogue à l’époque que j’avais peints sur le mur de la vieille bâtisse avec le restant de la peinture à l’eau qui avait servi à blanchir la cuisine. Sorte de tag avant l’heure qui exprimait plutôt ma joie de vivre ! Il n’a rien compris et une fois de plus il s’est servi d’une de mes photos pour faire cette allusion totalement déplacée sur mon état d’esprit du moment.
Il y a plus grave page 124 « Coupés de tout contact….vivant à quatre dans une maison immense… Dès les années 1960, lorsque les soucis d’argent et des procédures occupent l’esprit des membres de la famille…ne peuvent que devenir des vérités obsédantes. La douloureuse jouissance…..ne s’interrompt finalement jamais. » N’importe quoi, bien du monde passait à La Fumade, ne serait-ce que le boulanger avec son pain qui sentait délicieusement bon, le ramasseur de lait (80 vaches avant les évènements et seulement deux à la fin), les maîtres valets de la métairie, les voisins, le maquignon, … et comme nous avions la télévision (une Grandin ) à la cuisine, nous étions capables de parler de tout et pas que de nos problèmes. Nous écoutions aussi la radio et pas seulement Radio France Toulouse comme il l’écrit page 44.
Le summum est atteint quand Monsieur Deun se permet pages 125 et 126 de décrire la personnalité de mon frère. Mon frère avait l’amour de sa terre, c’était sa vie. Il avait même des projets d’une bergerie. Il n’avait pas l’intention de faire disparaître la Fumade. Il se permet de conclure que les propos de mon frère sont « certainement l’indice d’une personnalité mal construite qui aurait fait corps avec le désir de sa mère…. ». Page 129, c’est du délire. Il ose écrire « la persévérance d’Anna et l’entêtement de Jean Louis prennent un autre sens….justifier jusqu’à la folie, leur propre existence ».Propos révoltants.

Nos parents étaient justes et aimants. Mon frère était proche de son père avec qui il entretenait de bonnes relations. Mon père évoquait avec lui la Première Guerre mondiale et notamment la fois où, grâce à sa jument, il avait évité en partie les gaz en se réfugiant derrière elle, ou encore le respect pour la sonnerie aux morts, en pensant à tous les soldats disparus. Il lui transmettait également son savoir acquis à l’école d’agriculture d’Ondes. Ma mère n’a jamais manipulé mon frère, bien au contraire, elle a toujours dit « Faites ce que vous voulez, mais pas de sang sur les mains ». Comment Monsieur Deun pouvez-vous juger mon frère alors que vous ne l’avez jamais rencontré ! Vous vous fondez sur quoi : des ragots ? Non, nous n’étions pas une famille de « paysans égarés » comme vous le marquez page 9. C’est vous qui vous êtes encore égaré une fois de plus.

jeudi 11 août 2016

Sixième épisode, la saga de l’été 2016 !

Lettre ouverte de Marie-Agnès PORTAL à « l’étrange » Monsieur DEUN de Nice

J’avais fait remarquer la semaine dernière que Mr Deun utilisait des photos pour agrémenter ses propos qui manquaient de références. Pour n’en prendre qu’une, celle avec les fourgons de gendarmerie au premier plan ,page 57, elle fait partie d’un lot de clichés en ma possession et qui porte au dos PM 246 – 1973, copyright APIS Réf.303139, 122 rue de Reaumur - Paris 2 ( France Soir) et pas « collection personnelle » ou alors la mienne.
Mr Deun a aussi une manière bien à lui d’interpréter les photos. Ainsi, à partir d’une photo de famille, prise dans la cour de La Fumade, à la fin d’un repas, où l’on aperçoit au second plan le mur et une porte donnant sur un cabinet d’aisance réservé pour le personnel venant travailler à la ferme, il en fait notre cabinet d’usage comme si nous n’avions pas de toilettes dans la maison. Sachez que la modernité était passée depuis longtemps chez nous et que nous avions une fosse sceptique pour les eaux usées.
Mr Deun se sert également de l’inventaire des meubles et objets mobiliers dressé par le notaire, Me Père et daté du 3 juin 1919 (juste après la Grande guerre) pour présenter l’intérieur de notre maison, voir page 20 et 21. Inventaire qui est en ma possession et il a le toupet de m’écrire : « mon texte n’exploite aucun élément fourni par vous et aucune des informations personnelles… ».  55 ans après et une guerre en plus, le mobilier a bien évolué et ne parlons pas de la voiture américaine à capote qui a fait son temps et que nous n’avons jamais connue. Nous roulions en Citroën C4F et plus exactement en 2 CV par la suite, bien plus pratique pour circuler.
Enfin, si Mr Deun l’évoque bien vaguement, il faut bien penser que mon frère et moi sommes nés et avons vécu toute notre jeunesse, soit vingt années, au milieu des procédures judiciaires, auxquels nos parents devaient faire face. Et le pire de tout, l’affaire était animée par le soit- disant ami de la famille, à savoir le notaire Me Bienassis de Caulusson, inculpé d’abus de blanc-seing qui prendra la fuite, trouvant refuge en Espagne, mais qui n’a jamais essayé de nous aider par la suite dans la curée où se sont livrés ses confrères et amis. Nous avons été victimes de notaires véreux, véritables tabellions malhonnêtes.

«  Les notaires sont des très grands bandits même le gouvernement ne peut rien faire contre eux » comme le constatait Jean Louis, lors d’une interview en 1973 rapporté par Hervé Chabalier dans le Nouvel Observateur page 61 (referentiel.nouvelobs.com). Du reste, il existe diverses associations sur les victimes de notaire aujourd’hui, alors qu’à notre époque cela ne se trouvait pas. Il s’est bien gardé de développer les escroqueries notariales. Mr Deun croit détenir la vérité, laquelle ? Il n’argumente pas sur la collusion entre notaires et magistrats dont nous avons été honteusement victimes. C’était cela qui importait le plus.
40 ans après malgrés diverses associations sur les victimes des notaires.
Certains restent intouchables, voir sur internet : "Notaire en coma" et "asso défense contre l'abus des notaires"
Ces notaires ont toujours des rélations haut placées.

mercredi 3 août 2016

Cinquième épisode, la saga de l’été 2016 !

Lettre ouverte de Marie Agnès PORTAL à « l’étrange » Monsieur DEUN de Nice

J’ai voulu montrer depuis le début que le livre écrit par Monsieur Deun contre mon avis et lettres à l’appui (16 février 2015 pour exemple), comportait des erreurs, utilisait des passages entiers de mes mémoires malgré tout, mais aussi utilisait des documents issus de l’enquête faite par la gendarmerie à travers les archives personnelles du commandant de gendarmerie qui couvrait l’affaire à l’époque, Octave Giuganti.

Ces derniers documents conservés par le neveu de celui-ci depuis son décès auraient pu mettre confiés pour lecture, car qui mieux que moi, suis concernée par ces évènements. Mais ce qui me dérange le plus, c’est que Monsieur Deun semble oublier qu’il y a une loi qui stipule que l’on ne doit pas mettre à jour des documents classés par la Défense et par la justice de moins de 50 ans pour la protection des personnes et que je sache, je suis encore en vie. Donc par respect pour moi, il n’aurait pas dû s’en servir. De plus, il se permet d’utiliser les photos prises par ce gendarme, en particulier pages 61 et 65 sur le dispositif mis en place par la gendarmerie et qu’il note comme faisant partie d’une « collection personnelle ». Je remarque également par exemple pages 14, 49 et 133 d’autres clichés cette fois-ci pris par un ou des journalistes et alors de quel journal, mais toujours « collection personnelle » ? Pour lui, ces photos font partie d’une  « collection personnelle ». Ah bon ! La sienne ? Prises par lui quand il était enfant ? Découpées dans les journaux ou les magazines comme Paris-Match dont il a une collection personnelle ! Faut-il comprendre que le neveu les lui a donnés et qu’ils lui appartiennent maintenant ? Ou ne sait-il pas s’exprimer, car ces clichés appartiennent à une collection « privée », au mieux aux journaux en les citant, ou alors aux Archives de la gendarmerie. Ses pages « sources » à la fin du livre sont plus que sommaires car il ne cite pas les noms et les pages des articles qu’il a récupérés et glissés dans ses multiples commentaires sans utiliser les fameux guillemets, sauf pour quelques courriers émanant de quelques personnalités du moment. Quant aux photos, la plupart n’ont pas les bonnes sources sauf celle de la page 119 que l’on veut bien croire prise par lui, puisqu’actuelle et donc bien dans sa collection personnelle !
Monsieur Deun se perd dans les dates après les problèmes de généalogie, de titre nobiliaire évoqué dans l’épisode 4. Dans le chapitre II, il décrit ce qu’il appelle « les scènes de guerre » page 66 « la journée du vendredi 10 janvier…. », « Vers 1 heure du matin…. »,donc nous sommes le 11 janvier et il écrit page 76, dix pages après que « Le samedi 11 février, à 9 heures du matin, quelques heures après l’assaut et avant que la presse ne révèle les évènements…. ». Perdu, il est perdu ou il a oublié de se relire !! 10 janvier ou 11 février, monsieur Deun ? Alors ?
Pas mieux page 99 dans « La France « déportalisée », il écrit « Après Montpellier…se tournent vers Maurice Matras, le maire de Royan ». Ce Monsieur n’a jamais été maire, mais il travaillait avec le député Jean de Lipowski. C’est grâce à une petite cagnotte obtenue par les dons que nous avons pu aller dans une pension de famille pour nous reposer et reprendre nos esprits dans le calme et la sérénité, suite aux chocs vécus au cours de l’assaut et du décès tragique de mon frère, sans oublier l’inhumanité des dix premiers jours du drame. Un seul mot sur ces moments : odieux ! Toujours aussi douloureux encore aujourd’hui.
Et si seulement sa soit-disant enquête avait servi à quelque chose ! Sauf à me faire revivre « un passé qui ne passe pas », même si j’en ai fait mon deuil. Il n’a cherché que les points « excentriques » qui ne correspondent pas à la vérité.
Affaire à suivre !

vendredi 29 juillet 2016

Quatrième épisode, la saga de l’été 2016 !

Lettre ouverte de Marie Agnès PORTAL à « l’étrange » Monsieur DEUN de Nice

Monsieur Deun semble ne pas avoir su aussi aborder la généalogie familiale.
Certes, il y a bien des Portal en France aujourd’hui, répartis dans 97 départements, mais tous n’ont pas les mêmes origines.
Dans son portrait de famille au chapitre 1, page 15 à 19, il note que la plupart des informations disponibles se trouvent dans un ouvrage publié au XIXe siècle par Pierre-Paul-Frédéric Portal. Mais il existe également un ouvrage écrit dans les années 1940, par Robert de Mentque, académicien et cousin de la famille, sur le Baron Portal (1765-1845). Monsieur Deun l’a eu entre les mains durant près d’un an. On peut même le trouver à la Médiathèque de Montauban pour vérifier les informations. Il permet lui aussi de faire le point sur les origines familiales. A cet ouvrage, je peux rajouter un document personnel d’un extrait émanant de la Cour impériale de Bordeaux, datant de 1869, concernant la requête du Baron Frédéric Portal de reprendre la particule perdue à la suite de la révocation de l’Edit de Nantes et qu’aucun membre de la famille n’avait revendiqué jusqu’alors. Le tribunal rappelle que le nom patronymique est une propriété inaliénable et imprescriptible d’après un arrêt du 18 janvier 1862. Frédéric obtient ainsi le retour de la particule à son nom. Tous les membres de la famille n’ont pas suivi cette démarche, la particule étant tombée en désuétude.
Notre famille est divisée en deux branches, celle des La Fumade et d’Hauriolles dont les terres se situent à 10 km au Sud-Est de Montauban proche de St Nauphary où l’on y trouve un manoir en briques (et non un château !) et l’autre branche de Pénardières et d’Albarèdes dont les terres se situent à 10 km à l’Est de Montauban proche de Saint Etienne de Tulmont où la maison est décrite vue de l’extérieur comme un chalet – gentilhommière en briques crues- précédé par une belle allée plantée d’arbres auquel il faut rajouter un manoir aux pieds de l’actuel Cour Foucauld. C’est cette dernière dont un des fils Barthélémy fera carrière en tant que ministre sous Louis XVIII et obtiendra son titre de Baron en 1818, lui permettant à cette occasion de reprendre les anciennes armes de la famille avec un chef à six étoiles d’or. C’est son fils Frédéric qui reprendra donc le titre.
Je remarque également que dans mes recherches, il existe un Cour Portal à Bordeaux, rappelant que ce même Barthélémy Portal d’Albarèdes, petit fils de Pierre de Portal de Pénardières, a été aussi en son temps maire de la ville et l’on y trouve ni la particule ni le titre alors qu’il était Baron, Pair de France et Grand Croix de la légion d’honneur.
En ce qui concerne Louis William de Portal, il n’a jamais été Baron et il ne s’est jamais fait appeler ainsi, mais il tenait à la particule. Quant à Antoine Portal, médecin de sa fonction, il n’a rien à voir avec ces deux branches précédemment citées. Je ne le considère pas faisant partie de notre famille.
Page 18 Monsieur Deun finit par se contredire après nous avoir rappelé que le « de » ne désigne pas nécessairement la noblesse, mais peut la qualifier et vient nous parler de la bourgeoisie qui s’enrichit et veut adopter les codes de la noblesse. Que faut-il comprendre alors ? Supprimer la particule pour s’en distinguer, quel intérêt ? Il nous perd dans ses « hypothèses » et il semble qu’il n’a pas lu les bonnes informations qui permettent de comprendre pourquoi certains membres de la famille ont la particule et d’autres n’ont pas souhaité la reprendre après la révocation de l’Edit de Nantes et surtout après la Révolution. Nous n’avons jamais été élevés avec mon frère dans cet esprit du « de ». C’est ce qui nous a fait le plus de mal lors des évènements, certains propos se montrant irrespectueux vis-à-vis de nos ancêtres et nous ridiculisant sur notre façon de vivre. La gendarmerie de l’époque a manqué de « noblesse de cœur » en nous blâmant et en nous affublant de titres que nous n’avions jamais revendiqués et tout cela malheureusement repris par la presse.  

Suite au prochain épisode !